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Connaissez-vous Le Chêne liège c’est un arbre splendide
Le chêne-liège (Quercus suber) est un arbre de la famille des Fagaceae, Originaire d’Afrique du Nord, présent sur notre territoire depuis 6.500 ans avant J.-C.
C’est une espèce calcifuge, héliophile et thermophile. Grâce à un système racinaire pivotant qui lui permet un enracinement très profond, le chêne-liège peut se développer dans des sols peu propices, fortement argileux ou très superficiels. Donc que sur des sols acides il est capable de bien s’adapter à des situations de sécheresse et réclame beaucoup de soleil et de chaleur
Cet arbre, qui peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut,ses fleurs apparaissent en fin mai-début juin, mâles et femelles sur la même plante. Les fruits sont des glands, courtement pédonculés, ovoides-oblongs, de 1,5 à 3 cm de long. Ses feuilles persistantes sont petites (de 3 à 5 centimètres).
le liège produit directement par l’arbre est le «liège mâle», crevassé et de moindre qualité; on doit l’enlever, c’est l’opération démasclage qui se fait dès que le tronc atteint 70 cm de circonférence. Le nouveau liège qui se forme est le «liège femelle» ou «de reproduction», que l’on lève tous les 9 à 15 ans (selon les régions), quand l’épaisseur voulue est atteinte, environ 3 cm. Le prélèvement de l’écorce s’effectue la première fois lorsque l’arbre atteint l’âge de 25 ans. L’accroissement du liège s’arrête en hiver, généralement de la fin octobre à la mi-avril ou à la fin avril. Le cycle végétatif qui produit le liège s’étend sur six mois environ , mais il arrive que de très fortes chaleurs entraînent un repos estival momentané.
Les hommes ont très rapidement appris à extraire et à utiliser son écorce : le liège, dont les diverses propriétés avaient déjà été découvertes sous la Rome antique et la Grèce homérique, on en a même retrouvé des traces en Egypte. A cette époque, son utilisation était encore peu développée : bouchage d’amphores.
il n’est pas rare d’en rencontrer à l’état naturel dans les forêts landaises ou dans la région de Perpignan.
Le petit plus:
À cause de sa richesse en tannin, l’écorce est astringente, ce qui en fait un excellent remède topique pour combattre l’eczéma et diverses autres maladies cutanées. Généralement bien tolérée par la peau, elle ne provoque pas d’irritation. On s’en est servi aussi avec succès pour soigner l’inflammation de l’œil, les hémorroïdes, les engelures et les fistules anales. Appliquée à hautes doses quand la gangrène menaçait d’envahir un membre, on lui attribuait le pouvoir d’arrêter la progression de l’infection. On l’employait en compresse, dans les bains de mains ou de pieds et, en cas de faiblesse générale, dans les bains complets. On l’a également administrée en douche vaginale pour le traitement des pertes blanches et des métrites, et en gargarisme pour le traitement des angines, stomatites et pharyngites.